L'hôtel a très bonne presse, et la réservation s'est faite en confiance. Si techniquement il s'agit d'un bon hôtel, fort bien situé en ville dans un ancien entrepôt, proche des rues commerçantes, rien ne s'est vraiment passé comme escompté. La chambre obtenue était belle, pas très grande, avec une fenêtre assez petite, donnant sur le fleuve ; bien équipée, un bureau, minibar gratuit (une eau plate, une gazeuse, un soda, un soda light, une bière alcoolisée une sans), salle de douche très nette et propre. Le tarif assez élevé comporte un wifi pas très pratique - il faut se reconnecter chaque jour - et un petit déjeuner moyen pour un quatre étoiles, aux oeufs brouillés très secs, mais avec un très beau choix de pains. Le problème tient à la politique sanitaire radicale affichée par la maison, qui, encouragée - plus que vraiment contrainte - par les autorités locales, ajoute au fait de devoir être vacciné ou rétabli une collection de contraintes qui m'ont parues archaïques et idéologiques : porter un masque pour quelques pas dans un lobby de 4 mètres sous plafond, ou pour traverser le restaurant où on va par ailleurs mener large et bruyante conversation n'a pas de sens et n'est pas défendable. Pis, la personnel s'octroie le droit de faire en ce sens des remarques désagréables : dans tous les endroits visités depuis les derniers mois, même en cas de contrainte théorique de ce genre, le personnel se montrait compréhensif et ne cherchait jamais à faire ainsi la police en infantilisant les clients. Départ donc au bout d'une seule nuit, avec tout de même une attitude compréhensive de la part de la direction qui a accordé un remboursement de la dernière et troisième nuit. Un lieu donc à oublier en attendant que l'Allemagne redevienne l'Etat libéral qu'elle était.
Terjemah